Non sans rappeler l’exposition à la British Library qui mettait en lien Harry Potter et l’histoire de la Magie, le Natural History Museum de Londres sera l’hôte d’une exposition officielle en collaboration avec Warner Bros. Cette fois, l’exposition sera dédiée aux films Les Animaux Fantastiques, en tant que prétexte pour mettre en parallèle les animaux du monde réel et ceux du monde magique.

Présentée comme une “célébration spectaculaire de la science”, cette exposition aura pour titre Fantastic Beasts: A Wonder of Nature (Les Animaux Fantastiques : Une Merveille de la Nature). Selon la directrice générale de l’engagement du musée, Clare Matterson, le but de ce projet est de “montrer aux gens que le monde réel est aussi étonnant que le monde magique. Rassembler des créatures du monde des sorciers avec certaines des créatures les plus fantastiques et mythiques du monde naturel produira une expérience captivante qui montrera comment notre monde a inspiré des légendes et des histoires qui ont fasciné les générations” !

A cet effet, l’exposition mettra en relation 50 spécimens réels avec des accessoires et animatronics utilisés pour donner vie aux êtres magiques des films du Wizarding World. L’exposition osera même comparer directement ces créatures fictives aux animaux naturels. “Vous vous souvenez sûrement de la fameuse danse nuptiale des Éruptifs, dans le premier volet des films Les Animaux Fantastiques. On va faire des comparaisons avec l’Araignée-paon, qui a ses propres mouvements extraordinaires qu’elle utilise pour attirer un partenaire. Nous allons également comparer la capacité de la Demiguise à devenir invisible avec la capacité de la Pieuvre à se camoufler.”, donne en exemple Matterson. Le tout sera ponctué par panneaux interactifs mais aussi par des séquences vidéos des aventures de Newt Scamander et d’archives de la BBC Natural History Unit.

Ils espèrent ainsi pouvoir “rapprocher plus que jamais les visiteurs de certaines des créatures les plus spectaculaires et extraordinaires encore jamais vues”. Parmi les vrais spécimens exposés, on trouvera par exemple les restes d’un Régalec (ou Poisson-rame/ruban) qui est le plus long poisson osseux au monde, des oiseaux de paradis ou encore un rhinocéros laineux vieux de 11 000 ans. Du côté du monde magique, on ira de la corne d’un Éruptif aux Centaures mais aussi des Nifleurs, des Phénix ou encore le squelette du dragon suspendu dans la salle de Défense contre les Forces du Mal, en passant par le Zouwu des Crimes de Grindelwald.

Roberto Portela Miguez et Efstratia Verveniotou, scientifiques au Musée d'Histoire Naturelle de Londres, avec une corne d'Eruptif des films Harry Potter

L’exposition sera accompagnée d’un documentaire diffusé sur la chaîne britannique BBC One et présenté par Stephen Fry (la voix aux livres audio britanniques de la saga Harry Potter). Ce dernier a d’ailleurs déclaré qu’il “ne pouvait pas être plus ravi que de faire partie de cette magnifique opportunité pour nous Moldus de montrer au monde des sorciers que des animaux fantastiques de notre monde peuvent rivaliser avec les leurs !”. Ce documentaire porte actuellement le titre Fantastic Beasts : A Natural History (Les Animaux Fantastiques : Une Histoire Naturelle), bien que la BBC admet que ce titre est sujet à changement. D’une durée d’une heure, il nous entraînera dans les coulisses du Musée d’Histoire Naturelle aux steppes gelées de Sibérie en passant par des cavernes secrètes de Magadascar ou encore les studios de cinéma de Warner Bros.

Les dates exactes de diffusion de ce documentaire et d’ouverture de l’exposition n’ont pas encore été annoncées, même si la période de courant Printemps prochain (entre Mars et Juin 2020) est avancée. Cela dit, la BBC a annoncé que les billets seront “bientôt mis en vente” et que l’exposition restera ouverte pendant sept mois à Londres, avant de quitter le pays pour une tournée internationale.

Enfin, ce n’est pas tout. Bloomsbury et Pottermore Publishing travailleront également en étroite collaboration sur ce projet afin de proposer une déclinaison sous forme d’ouvrages dérivés aux formats papier et ebooks.

Par communiqué.